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Ah, le changement... si quelqu‘un trouve la formule pour initier la mise en projet des gens, je fais breveter :-) ! Est ce que la dynamique de groupe, ou plus joliment dit par Marc l egregore , pourraient y parvenir, essayons!

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Bien vu… même sensation. Je constate que les solutions données par les instances dirigeantes tentent de noyer la réalité, celle qu’il n’est pas question de changer ce qui nourrit le pouvoir de ceux qui tiennent les bourses du pouvoir et par voie de conséquence on nous propose des solutions qui ne règlent pas les causes réelles… c’est tout le principe de la dystopie : les effets de la folie du deni.

Le réveil de la force se fait attendre 😉

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Bonjour Marc,

Ce que tu cites m'évoque ce 1984 d’Orwell qu’on avait reçu en devoir de lecture en Prépa… en 1984! A l’époque, nous vivions dans une bulle indemne d’information instantanée, ce monitoring de la Planète qui ne vaut que par ce que on décide d’ »en » faire. Depuis, nous avons appris à connaitre et éprouver la force des organisations, particulièrement dans leur exercice du pouvoir « sur ». Oups, j’ai failli écrire le mot résignation.

Autrefois, on m’a appris que plutôt que de dire une vérité, il serait plus raisonnable d’agir le plus exemplairement possible et de voir si ca résonnait chez les gens que l’on côtoie. Je pense la démarche toujours stratégiquement pertinente, peu prosélyte et en modeste tache d’huile aussi peut-être efficace localement.

Il est par contre fort possible que ceux qui veulent nous mettre sur de droits chemins nous demandent de procéder ainsi mais pour ces causes mal ciblées, pour lesquelles le filtre d’un bon Pareto 20/80 y ferait mieux à l’affaire.

Pour illustrer cela, la révolution tout électrique des voitures infligée à des Européens pétris de mobilité par la force des choses. On peut maintentant lire au travers de rapports sur l’état du monde et des sociétés que la charge globale en CO2 ne vient pas de nos voitures en circulation en Europe, mais plutôt des lieux avec plus de population et d’industrie. Je n’ai rien ni pour ni contre les modes de mobilité, pour ainsi dire cela ne me meut plus. Juste un exemple. Et je ne suis pas non plus complotiste (pour préciser).

Mais pour boucler avec ce que tu évoques et développes, je me demande si ce sentiment de dystopie/impuissance ne vient pas aussi de ce découplage entre ce qu’on nous demande à notre petite échelle - et qui comme tout changement, en perturbe plus d’un - et le sentiment désagréable que ce petit ruisseau d’efforts individuels « ne fera pas la grande rivière de progrès annoncé.

Cela ne vaut bien sûr pas pour tout, je ne jette pas le bébé avec l’eau du bain. Par exemple, une meilleure gestion des plastiques faite par tous les individus aboutirait à moins de pollution!

Mais du coup pourquoi cette absence de distinction et de discernement pour l'application cause-effet-solution chez nos dirigeants?

Cela fait-il parti de la chose politique que de ne pouvoir évoluer et communiquer subtilement, en faisant des distinctions?

Ou bien sommes-nous les fautifs, les récepteurs simplifiant que nous sommes qui ne se complaisent que dans un message binaire réducteurs mais facile à gober, et qui ne vient pas nous ébranler sur nos bases?

Peut-être que. comme disait Coluche, la réponse est inclue dans lq question, je « chak un voyage » ;-)

Deux questions fermées, c’est pas bon! Je les ré-ouvre...

Merci pour tes publications, elles nourrissent la réflexion.

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