Au-delà de sa légende, et des images d’Épinal, Vincent de Paul (1581-1660) fut un entrepreneur social de génie, qui créa quantité d’hôpitaux et d’hospices, et posa les bases du système de santé et d’hébergement français.
Il pratiqua toute sa vie le conseil spirituel (la psychothérapie, ou le life coaching de son époque). Une de ses phrases m’a marqué :
« Accompagner, c’est marcher au pas de l’autre ».
Je ne connais rien de plus juste, ni de plus difficile.
Merci Marc de nous rappeler cette histoire de pas. "Au pas de l'autre", oui, peut-être parfois "un demi-pas derrière" pour laisser celui qu'on accompagne choisir le chemin et le rythme. Sans quoi, il pourrait, à notre insu, se caler sur le nôtre, de pas, comme cela arrive quand on marche à deux "ah tu me suivais ? Mais moi je te suivais !!" Un bon accompagnement c'est, pour moi, être juste dans son (inévitable) influence et en conscience la co-influence.
Hello Karine, eh bien je te rejoins : c'est bien, quand on accompagne, le pas de l'autre qui devrais donner le tempo, mais comme tu le soulignes, en gardant l'oeil sur son propre rythme d'accompagnant -- pas toujours simple, d'ailleurs, cette double attention...
Je dirais volontiers que le premier pas d'un bon accompagnement serait la qualité de l'écoute de celui qui aide. Mais cela c'est juste les prémisses d'un bon accompagnement....
Merci Marc de nous rappeler cette histoire de pas. "Au pas de l'autre", oui, peut-être parfois "un demi-pas derrière" pour laisser celui qu'on accompagne choisir le chemin et le rythme. Sans quoi, il pourrait, à notre insu, se caler sur le nôtre, de pas, comme cela arrive quand on marche à deux "ah tu me suivais ? Mais moi je te suivais !!" Un bon accompagnement c'est, pour moi, être juste dans son (inévitable) influence et en conscience la co-influence.
Hello Karine, eh bien je te rejoins : c'est bien, quand on accompagne, le pas de l'autre qui devrais donner le tempo, mais comme tu le soulignes, en gardant l'oeil sur son propre rythme d'accompagnant -- pas toujours simple, d'ailleurs, cette double attention...
Je dirais volontiers que le premier pas d'un bon accompagnement serait la qualité de l'écoute de celui qui aide. Mais cela c'est juste les prémisses d'un bon accompagnement....
Merci Frédéric, je vous rejoins, l'écoute est certainement ce qui permet d'entendre le rythme de l'autre, et de se mettre "à son pas"...