Ce qui vient quand on laisse venir
Un livre pour invoquer l'hypnose
Ça y est, mon livre « Les énergies de l’hypnose » est en librairie. A partir d’aujourd’hui, vous pourrez le trouver chez votre libraire et sur vos sites de e-commerce habituels.
Ecrire un livre est à chaque fois une aventure. On ne sait jamais ce que sera l’objet final.
J’en ai écrit sept, depuis 1991. Chaque fois c’est une surprise.
Il y a le livre qu’on écrit parce qu’un éditeur nous l’a demandé, et qu’on trouve ça normal.
Il y a le livre qui marche, et dont tout le monde vous parle.
Il y a le livre qu’on rate.
Il y a celui qu’on croit réussir et que personne ne lit.
Il y a le livre qu’on écrit pour de mauvaises raisons.
Il y a le livre qu’on écrit comme un travail, pour partager son expertise, pour son branding professionnel.
Il y a tous les livres que l’on écrit pour savoir ce qu’on pense d’un sujet.
Il y a tous les livres qu’on rêve d’écrire. Et ce sera peut-être pour la prochaine fois.
Celui que j’ai le plaisir de voir publié aujourd’hui est né du confinement. Vous vous rappelez. Tout à coup, au printemps 2019, le monde s’est mis en suspens. C’était une chose inimaginable. Mon agenda s’est vidé. Un temps vide, stupéfié, incertain, s’est ouvert. Avec ce printemps silencieux, nous entrions dans un monde nouveau - en tout cas inédit.
Est-ce pour cela qu’alors je me suis mis à écrire sur l’hypnose ?
L’hypnose, telle que j’en témoigne dans ce petit essai, est « ce qui vient quand on laisse venir ».
Ce qui surgit quand on suspend un moment la volonté de contrôler les choses, la vigilance habituelle. Un état de perception diffus, global, qui modifie, parfois durablement, le rapport au monde.
L’état hypnotique est difficile à décrire, parce qu’il est un état du corps, un état de sensations qui échappe au langage. Ce caractère insaisissable, singulier, explique sans doute les malentendus qu’a provoqué l’hypnose depuis des siècles, et qui perdurent. Ce paradoxe est au coeur de mon propos. Comment rendre perceptible, par des mots, la perception hypnotique, celle que l’on connaît dans la transe ? Comment, dans un livre, évoquer - et pourquoi pas invoquer - la transe, le rêve hypnotique, et le changement qu’il permet ?
C’est ce que j’ai essayé de partager, de la manière la plus accessible et agréable possible, dans ce petit essai. J’espère qu’il vous plaira.
Bonjour Marc. Très intéressant le sujet de votre livre. Il m'a replongé dans ces longues heures d'accouchement de ma fille. Au bout de 13 heures de travail, je n'ai pas/plus réussi à être dans cet état où j'aurais dû m'abandonner. Et ça me fait penser que l'hypnose aurait été une bonne aide. Ou pas. Et c'était au printemps 2020, pas 2019, cette période où le monde s'est mis en suspens :)
Fatima.